Pulque, mezcal y tequila

Pulque34Que viva Mexico ! – Nous n’avons même pas fait 10m et ça y est, ça fait la gueule, on nous regarde de travers. Bienvenido a Mexico ! Nous décidons de rejoindre au plus vite San Cristobal de las Casas, la perle du Chiapas. Mais, avec ses rues étroites, il est difficile voire impossible de la traverser avec notre camping car. Pulque32Pourtant, après 2 heures de recherches infructueuses du Ranch pouvant nous accueillir, nous décidons de nous y aventurer et d’y trouver place. La suite des événements nous la gardons pour nous car c’est précipitamment que nous devons quitter San Cristobal…

Borracho ! Cómo no ? – En direction de Oaxaca, l’Etat d’à côté, nous passons devant les distilleries de Mezcal sans y goûter. Pulque33Des champs d’éoliennes à perte de vue jalonnent une partie de notre parcours et nous comprenons pourquoi le site s’appelle « La Ventosa » (la venteuse). D’un coup, un bruit de claquements se fait entendre à l’extérieur ; le store s’est déroulé. Le vent a réussi à pousser le loquet de déverrouillage ! A deux sur le toit du VR, nous nous cramponnons pour ne pas nous envoler. Pulque2En arrivant à la tombée de la nuit à Mitla, un camion nous explose le rétro gauche. Même en passant la tête par la fenêtre, je n’y vois rien. Putain de Mexique ! Nous demandons la direction des ruines pour stationner au plus vite mais nous rencontrons Irène qui nous propose son patio pour la nuit. Vamos ! C’est parti pour un parcours à travers des rues en terre, étroites et obscures, sans rétro bien sûr. Pulque3Arrivés devant chez elle, je me dis que je ne descendrais même pas à vélo dans son patio et qu’il est même préférable de l’aborder en rappel. Son étonnement de ne pouvoir le faire nous surprend davantage. Pulque6Finalement, à quelques mètres de là nous nous garons devant une église évangéliste où un prédicateur est en pleines vocalises. Même pas le temps de déstresser que le voisinage nous invite à nous y recueillir, peut-être pour méditer sur notre sort… Le lendemain, nous nous réveillons au milieu d’un décor de western. Pulque4Irène est là avec Jésus. Pas celui qui est prié dans l’église d’en face mais son petit-fils. Elle a décidé de ne pas aller travailler et de nous emmener chez le vitrier pour réparer le rétroviseur. Elle passera le reste de la journée avec nous en visitant les ruines de Mitla, ce fameux site Zapotec dédié aux morts. Si nous n’avions pas eu plusieurs incidents, nous n’aurions pas eu la chance de faire cette rencontre…

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Jour des morts à Oaxaca près de la tombe n°7, Eva promène sa calavera en procession jusqu’aux toilettes – A Oaxaca, capitale de l’état du même nom, Eva tombe malade et vomit 4 jours de suite. Le passage chez le médecin ne nous donne pas plus d’indication : « C’est rien, ça fera 300 pesos ». Pulque10Nous trouvons quand même le courage d’aller visiter le site Zapotec de Monte Alban. Les ruines sont belles mais nous parlent moins que celles de Mitla. Eva a des nausées, Lise est fatiguée, nous voulons rentrer. Pulque7Mais, en haut de la dernière pyramide, nous discutons avec Pantaleon, un vendeur de souvenirs. Nous évoquons le panneau à l’entrée du site qui stipule de ne pas acheter d’antiquités. Discrètement, il sort du fond de son sac des pièces en jade et en terre cuite. Nous sommes dubitatifs. Il nous dit les avoir trouvé dans la montagne d’en face où les pilleurs de tombes s’activent de nuit. Nous laissons tomber mais lui donnons rendez-vous le lendemain à notre stationnement car un de ses amis peut nous faire une soudure sur le véhicule.

Pulque12Pantaleon est décousu et si ça continu…- Le rdv est honoré mais avec sa femme et non le soudeur. A l’arrière de son pick-up, il trimbale des « antiquités » en pierre et en jade qui proviennent de chez son oncle. Si elles sont authentiques, elles ont leur place dans un musée. Pour le fun nous demandons les prix. 2.000€ un vase, 10.000€ une statue ! Tant mieux, ça évite toute tentation. On aurait quand même dû prendre des photos. Allez vamos, on va chercher le soudeur qui a priori n’est pas loin. Sauf que nous prenons la direction de Monte Alban où notre vendeur habite. En déposant sa femme, il insiste pour me montrer des pièces réservées par un Allemand qui lui a versé un acompte. Pulque35Un jaguar en jade, une statuette en cristal de roche, un magnifique vase en pierre avec un serpent taillé tout autour et, un crâne de cristal avec une représentation gravée en son sommet. A priori d’époque Olmec, j’ai peut-être tenu entre mes mains une œuvre vieille de 3.000 ans. En chemin pour aller chercher son pote, « sa » discussion s’oriente sur les putes. Il les aime avec un gros cul ! Quand nous embarquons son compagnon ça devient l’hystérie quand une femme traverse la rue. Je dois même dire des « YO ! » et leur taper dans la main. Qu’est-ce que je fous là ??? J’espère que le crâne était authentique sinon c’est cher payé !

Pulque1Au terrain de Oaxaca, une famille française vient d’arriver. De retour de la côte, Agnès nous raconte que Philippe, son mari, s’est « noyé ». Sauvé in-extremis mais avec des complications, leur voyage autour du monde est en suspend. Nous décalons notre départ pour rester quelques jours avec eux d’autant qu’Eva, leur fille, a trouvé en Eva, la notre, une nouvelle copine.

Back to Teotihuacan – Afin d’éviter de rentrer dans Mexico nous passons à proximité de San Juan et la tentation est trop forte. Dès l’arrivée au Trailer Park, nous sautons sur Mina et lui demandons de retourner chez le tailleur de pierres. Nous atteignons notre objectif de ce stop dans la journée : refaire le plein d’obsidiennes. Pulque36Avant de filer, nous nous autorisons un jour de détente dans ce camping où nous sentons comme chez nous. Et, nous rencontrons Marco en voyage depuis 8 ans avec Bucéphale, son camion Renault. Il nous trace notre itinéraire dans l’ouest américain, nous met en garde quant au climat si nous remontons trop vite, nous donne ses points GPS ainsi qu’un cours sur l’utilisation du Garmin. Mieux vaut tard que jamais. Pulque13Eva, toujours prête à aborder son programme scolaire avec d’autres que nous, trouve en Marc un professeur de choix. L’interlude (2 jours de plus) et les soirées ensemble sont agréables mais nous devons y aller. Sauf que nous sommes aux portes de Mexico Ciudad et que nous n’y avons même pas mis les pieds…

Pulque17CDMX – Nous partons à l’assaut du célèbre musée d’anthropologie de Mexico et ça tombe bien, car Eva va pouvoir y découvrir une partie de son programme d’histoire. Pulque16Des origines de l’homme aux civilisations d’Amérique centrale, nous pourrions y passer une journée complète. Pulque19Pendant 3 heures et parfois au pas de course, nous parcourons le musée avec les gardes aux fesses car Lise a une fâcheuse tendance à vouloir s’écraser contre les vitrines. Pendant la pause déjeuner, nous assistons à une représentation de « voladores », ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de tenues. A peine le temps de faire un tour du centre ville, de la cathédrale qui s’affaisse sur les ruines mayas et c’est déjà le retour à Teotihuacan (où « j’m’écroule devant le terminal des bus à Mexico city …»).

La mine à Mina – Au moment de régler la note, Mina nous dit : « Je vais voir une mine d’obsidienne, vous voulez-venir ? ». Bon, ça ne se refuse pas ! Pulque25Sur les hauteurs d’Otumba nous découvrons, après avoir franchi à pied un pont suspendu, la mine à ciel ouvert de Buena Vista. Il suffit de se baisser pour ramasser l’obsidienne noire. Au milieu du site, un Temazcal vieux de 1.000 ans creusé dans la roche. On nous offre un repas en compagnie d’un groupe de Mexicains que nous suivons le reste de la journée. Pulque37Au stop suivant, au milieu des champs d’agaves et de cactus une dégustation de Pulque (1 seule suffit). Puis, un parc d’attraction dédié aux Burros, les ânes. On nous colle des oreilles sur la tête pour la visite, au secours !!! Avec Mina nous décidons de nous enfuir et comprenons, au moment de signer un registre, que nous avons participé à une « Commission pour le développement et la promotion du tourisme de la région ».

Une dent contre nous – Alors que nous sommes dans les starting-blocks, Eva nous déclare qu’elle a mal à une dent. Heureux hasard que Karina, la fille de Mina, soit dentiste spécialisée pour enfants et ait son cabinet sur le terrain. Pulque24Diagnostic : une vilaine carie proche du nerf. Eva refuse une deuxième piqure d’anesthésiant et empêche Karina de terminer. Sur les conseils de Marc, ancien prothésiste dentaire, elle accepte d’y retourner l’après-midi. Le lendemain nous bénissons l’arrivée d’un groupe de 19 VR. Ils nous mettent la pression pour plier bagages rapidement. Sans cela, Marc aurait certainement réussi à nous retenir. Eva en pleure mais nous savons que nous nous reverrons. A bientôt Marco sur les routes de ce Monde qui finalement n’est pas si vaste.

Pulque30L’effet papillon – La théorie du chaos est souvent exprimée par la question : « Un simple battement d’ailes d’un papillon peut-il déclencher une tornade à l’autre bout du monde ?”. Et bien, il ne vaut mieux pas car, dans une partie de l’état de Michoacan des millions de papillons Monarques prennent leur envol chaque jour Pulque27de novembre à fin mars (période hivernale). Leur migration du sud au nord (Etats-Unis) se fait en plusieurs générations alors que celle du nord au sud se fait en une seule. Au milieu des montagnes, le spectacle est magique pour les filles. C’est à cheval que Sophie et Eva terminent le parcours.

Pulque40Magdalena – Tequila est sur notre route mais ce sont les opales qui nous intéressent. Nous faisons un arrêt à Etzatlan chez Bonnie et ce, au grand bonheur des filles, car elle a 7 chevaux et 4 chiens. A la recherche d’un tailleur d’opales, le taxi nous mène au Palacio de Ocomo, structure monumentale datant de l’an 1000. Les différentes époques ont fait évoluer le site. De l’époque pré-hispanique à l’époque « moderne » il est intéressant voire désolant de constater l’évolution. La modernité fait peur!

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My tailor make me rich – Les opales de feu de Magdalena sont réputées et nous ne voulions pas partir sans. Le problème, c’est qu’elles ne sont pas données et que le tailleur est surtout spécialisé …dans les obsidiennes. Vingt sortes différentes dont une trouvée récemment: la fossile. Nous devons nous résonner et nous concentrer sur notre objectif: lui acheter tout son stock d’opales avec en prime deux pierres brutes et un crâne de taureau aux yeux d’obsidiennes. Vachement malin d’alourdir le VR alors que nous allons devoir prendre le bateau dans quelques jours pour Baja California où nous serons pesés avant d’embarquer… Nous laisserons l’état de Jalisco où les Mexicains aux regards joyeux et tout sourire aux lèvres nous ont accueilli. Que viva Mexico! Borracho!

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Catégories: Mexique | 5 Commentaires

Guatemala, retour en terre sacrée

Anti2Le retour à Antigua l’ancienne capitale, nous oblige à passer par la nouvelle, Guatemala Ciudad. Telle Paris aux heures de pointes, les bouchons sont interminables et nous traversons de nuit cet immense bordel géré par des agents de circulation arborant des masques de bloc opératoire, tant la pollution est importante. Anti5Nos demandes pour stationner n’essuient que des refus et cela nous oblige à atteindre directement notre destination. A l’entrée d’Antigua, nous nous posons dans une rue semi tranquille, car la ville ne dort jamais vraiment. Le lendemain matin, nous rejoignons le « terrain de camping » de la police. Autorisés à ne passer que 5 nuits, nous resterons finalement 10 jours.

Anti34L’arche de Noé – Nous prenons place à côté d’un camping car français. La famille Roux est en voyage depuis 7 ans à travers le monde et celui-ci touche à sa fin, en tout cas pour quelques années. Anti32Une chance pour nous de les rencontrer car ce sont des pros du CNED et ils nous mettent en selle pour l’organisation des cours d’Eva. Anti7Pendant que nous parlons de projets en tout genre avec Denis (encore un gars de Nevers!) et Sarah, les filles vivent leur vie avec Fanny, Manon et Océane en recueillant tous les animaux de la planète. Après une semaine passée ensemble, c’est encore une fois la gorge serrée que nous laissons partir de nouveaux amis vers leur nouvelle vie à Playa del Carmen où tous deux ont trouvé « une job » dans un centre de plongée.

Anti4Les retrouvailles – Chez les flics nous retrouvons Hilu & Sigo, les allemands rencontrés à Téotihuacan. Avec eux nous confectionnons une urne de donation afin d’éviter qu’un officier ne soit obligé de faire chaque jour une réunion pour demander une participation. Un franc succès mais de courte durée car l’argent rentre trop vite et ils sont face à un problème nouveau : que faire avec ??? Ils préfèrent retirer la « magic box ». Anti3Bizarrement le lendemain, un officier fera le tour des « campers » pour demander une participation… Va comprendre !!! Autre retrouvaille, celle avec Daéli, rencontré à Palenque. Il a lâché femme et enfant pour continuer la route avec son chien et les babos de passage. Va comprendre !!! Comme il le dit, nous ne sommes pas dans le même délire.

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La rencontre – Ca y est, nous sommes sur le départ mais Sophie rencontre Mira qui lui propose une séance de yoga. Arhmet et elle se garent à côté de nous. Anti37S’en suivent des massages de Mira pour chacun de nous, des soins énergétiques de Sophie pour chacun d’eux, du yoga, du blabla, des soins…nous n’allons jamais partir !!! Anti40Pourtant, nous l’avons quand même fait, la gorge serrée. Et quel départ car le volcan Fuego se réveille. Des crachouilles régulières nous sommes passés à l’éruption. La lave coule abondamment et la poussière se répand jusqu’à la capitale mais nous quittons Antigua à temps.

Anti13Atitlàn, le lac sacré des Mayas – C’est à Panajachel que nous posons le VR face aux volcans Toliman et San Pedro que nous avions gravi il y a 10 ans. Anti19Les villages alentours sont des repères de touristes et de vieux babos qui se sont perdus en route. A part San Juan la Laguna où les femmes continuent de tisser suivant la tradition, San Marcos, San Pedro et consorts ne sont que des refuges pour rastas/tatoués qui puent des pieds.

Anti42Pourtant, ce lac est mystique. En 2007, une cérémonie Maya y a eu lieu avec des tribus ayant les mêmes origines. Anti44Des Etats Unis, de la Colombie ou encore du Tibet, ils ont rejoint le conseil Maya des anciens pour reproduire une cérémonie traditionnelle du feu qui n’avait pas eu lieu depuis 13.000ans. Des bouddhistes, des chrétiens, des indous, des juifs, des musulmans, des taoïstes,…, étaient présents. Anti43L’objectif : retrouver le savoir ancestral et le transmettre car le Monde va vers un grand changement selon la prophétie. Ce Monde qui a subit le même bouleversement il y a 13.000 ans suite à l’inversion des pôles. Et ce n’est pas qu’une simple prédiction, c’est un fait scientifique. Les spécialistes déclarent que le changement peut se faire d’un jour à l’autre. Les Mayas donnent jusqu’à novembre/décembre 2015 pour que cela se produise. 30 heures d’obscurité sans protection de champ magnétique. Voilà à quoi vous attendre les amis mais, si vous restez zen et vous adaptez à l’évolution, tout ira bien dans le meilleur du nouveau monde (cf : Ouroboros Maya par Drunvalo Melchizédek).

Anti28Chichicastenango – Célèbre pour son fameux marché, nous mettons près de 2 heures et devons changer trois fois de bus pour l’atteindre. Anti27Au milieu des étals colorés,

 

 

 

une procession en tenues traditionnelles se dirige vers l’église secondaire. Nous assistons à une prosternation aux 4 points cardinaux. Anti29Mais, nous sommes ici pour une autre rencontre, celle avec Doña et sa fille, chamanes reconnues. A peine arrivés, cette vieille petite dame nous prend dans ses bras. Pendant 2 heures, nous avons tous les 4 notre cérémonie privée lors de laquelle des offrandes sont brulées pour les ancêtres. Anti30Croyez le ou non, mais quand nous avions une pensée, Doña rouvrait les yeux nous la traduisait et nous disait ce que nous devions faire avec. A l’issu, nous prenons un repas avec elle pendant lequel nous lui parlons de la cérémonie de 2007 ; elle y était. Nous reprenons la route d’Atitlàn à bord de bus aux chauffeurs tarés…

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Le tube de l’été – A Bahìa del Lago, notre stationnement sur les bords du lac, nous rencontrons René et Lise du Québec. Ils voyagent aussi à bord d’un Ford Yellowstone et, nous en profitons pour faire un check-up complet du véhicule. Changement d’huile et de filtres, vérification des fusibles, pression des pneus, nettoyage de la génératrice et du chauffe eau… Merci René, grâce à toi je sais maintenant opérer seul.

Anti12Avant la remontée vers le Mexique, un groupe de musique a la bonne idée de venir jouer face à nous. Changement d’angles, de prises de vues, un « caméraman » les suit. On aimerait bien voir le résultat du clip mais, rien que pour vous et en avant première, voici un extrait (Fête à Neuneu).

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Ce pays est magique, nous le regrettons déjà avant de l’avoir quitté. Nous savons que le sourire des Guatémaltèques ne franchira pas la frontière du Mexique…

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Catégories: Guatemala | 4 Commentaires

La remontée

Rem5Costa Rica, quand tu me tiens… – Notre passage dans le pays touche à sa fin et deux options sont possibles : faire les volcans du centre ou retourner à Tamarindo. Vu l’état du dos de Sophie, nous reprenons la route de la Péninsule de Nicoya où Emilie, Stéphane, Mia et Lilou nous attendent…enfin presque. Rem17A peine débarqués de New York, ils nous offrent chez eux un de nos meilleurs stationnement. On s’étonne même de ne pas avoir pensé à sauter du toit du VR dans la piscine. Des 2/3 jours prévus, nous sommes finalement restés plus d’une semaine. Rem9Entre quelques réparations (tchin !), des moments de détente (santé !!), de la peinture dans leur nouvelle maison (à la votre !!!), la chasse aux scorpions (Lise a marché sur un dans la douche), serpents et tarentules (na zdrowie !!!!), nous n’avons pas vu le temps passer. Hasta luego les amis, nous ne vous oublierons pas, notre foie non plus…

Rem7Le départ de Tamarindo est plus difficile que prévu car le rdv de Sophie chez le Chiropracteur est reporté plusieurs fois. La «dernière» nuit, Lise passe son temps à vomir et le VR qui n’avait jamais été aussi propre depuis longtemps a été retapissé. Nos draps imbibés de bile ont besoin d’urgence d’une lessive. Rem6En sortant du véhicule, nous rencontrons Jean Pierre du Québec qui nous propose de la faire chez lui. De plus, il veut trouver les raisons de ce qui ne fonctionne pas dans le VR. Résultat : un réamorçage de pompe à essence en 15 secondes chrono pour la génératrice et un fusible manquant pour la recharge de batterie. Merci Lise d’avoir permis cette rencontre en crachant tes boyaux. Au moment du départ, nous remontons à la résidence où nous avions passé 3 semaines. Surprise, Gail la maman de Kerry est arrivée, la boucle est bouclée car, c’est en grande partie grâce à elle que notre trajet au Costa Rica a été tracé.

Rem11Nicaragua, toujours pas – Record battu, 5h à la douane ! On doit leur enseigner la lenteur et la désorganisation. Bien que nous avions dans l’idée de découvrir ce que nous avions manqué à l’aller, l’envie n’est plus là. Nous sommes passés à côté de ce pays alors qu’il doit mériter davantage. Le Lago Nicaragua est une merveille qui sera bientôt pollué par les Chinois. La construction d’un canal devant concurrencer celui du Panama vient de commencer. Rem22Les supertankers traverseront d’ici peu l’un des plus grand lac d’eau douce du monde. Notre seule étape est Granada, belle ville coloniale que l’on nous a vendu comme le joyau du pays…sans plus.

Rem24Honduras, 0 pointé – Sale, sans peps, sans rien à part des flics véreux. Nous le traversons comme à l’aller via la CA1, la Panamericana. On ne peut pas vraiment juger mais le peu que nous avons vu n’est pas attrayant.

Salvador, plus le temps – Un pays magnifique, des gens adorables, des volcans et des parcs nationaux qui valent le détour mais, avec Lise qui a 40° de fièvre depuis 3 jours, la possibilité et le courage n’y sont pas. Rem8Pour la journée de traversée, nous avons passé 4 douanes, fait un arrêt dans un hôpital et une nuit dans une station service fermée où, un gentil garde armé d’un fusil à pompe a pris soin de nous. Nous quittons le pays avec une pointe de regret, mais nous n’avions qu’une envie, retourner au Guatemala.

 

L’Amérique centrale en mots clés

Rem12Pollution – S.O.S Terre en péril! Mise à part le Costa Rica qui est centré sur l’écologie et la préservation de son territoire et le Guatemala qui fait quelques efforts les autres pays sont dramatiques et, on va en profiter pour rajouter le Mexique à la liste. Les gens jettent tout dans la nature ou brulent leurs déchets devant leur porte : plastiques en tout genre, métaux, pneus,…tout y passe. Les décharges publiques fument constamment et les sauvages pullulent. Au beau milieu d’un paysage à couper le souffle, nous devons retenir notre respiration à cause des odeurs. Et, en bas des ravins se trouvent généralement des rivières qui charrient les ordures. Une autre forme de pollution, les véhicules. Un manque d’entretien + un manque de moyens + un âge avancé = une recette efficace pour polluer. Il n’y a qu’en voyageant que l’on peut constater l’ampleur des dégâts.

 

Anti9Commerce/artisanat – Vive le Guatemala ! Pour les autres, c’est la cata et pour palier au manque, du « made in China ». A noter l’absence totale d’originalité dans tous les pays. Quelqu’un a un jour eu l’idée de vendre des bananes, ses voisins font la même chose. On a donc un village complet qui ne vend que des bananes. 20km plus loin, c’est un village de menuisiers. 40km plus loin, que des céramiques, et ainsi de suite. Souvent, nous avons été en rupture de fruits car nous avions dit : « on s’arrête au prochain ! ».

Rem25Le bruit – Nous aurions pu mettre en titre « la musique » mais, ce n’est que du bruit, et ils ADORENT en faire, en écouter, dans la rue, dans les bus, chez eux… partout ! Une radio à fond mal réglée ne les dérange pas. Les enceintes sont à leur maximum et les différentes musiques se chevauchent. En plus, il y a les pétards, pas seulement pour les fêtes, mais toute l’année.

Rem13Auto Hotel – On ne pouvait pas ne pas en parler car les Motels à putes font partie du paysage. On y rentre avec son véhicule, on se stationne à l’intérieur d’un « garage » et on tire le rideau. Enfin, pas que le rideau… A l’origine ces hôtels ont été créés au Brésil pour que les jeunes couples puissent faire crac-crac avant le mariage sans que leurs parents ne le sachent. Et voilà, à cause des puritains il y a davantage de putains.

Rem14Culture – Le Costa Rica et le Panama sont sans patrimoine historique, en tout cas pour la période pré-conquistadores. A nord, régnaient les Mayas. Au sud, les Incas. La raison pour laquelle ces deux pays sont sans traces réelles de civilisations anciennes est un mystère. Chaque pays dégage quelque chose de différent. Dans certains comme le Belize et le Nicaragua, nous n’avons ressenti aucune énergie. Tout le contraire du Guatemala. C’est un feeling personnel que d’autres ne partagerons peut être pas, mais c’est notre ressenti à tous les deux.

Rem26Alimentation – Du poulet et encore du poulet, mou de préférence. Un peu de bœuf et du porc hors de prix. Pour le poisson, si on ne va pas directement à l’arrivée d’un bateau de pêche, il vaut mieux oublier. Question légumes, des carottes, des tomates, des patates et des frijoles (haricots noirs cuits et recuits, terrible !). Ces pays ont très peu de cultures, tout est importé. Le Costa Rica est hors de prix et le choix est très limité. C’est finalement au Guatemala que nous trouvons une plus grande diversité.

Ce que nous avons écrit peut sembler négatif mais ce n’est qu’un constat de ce que nous avons vu. L’Amérique Centrale est formidable et l’aventure est chaque jour au rendez-vous. Ce sont dans ces pays que le mot « voyage » prend toute sa dimension. Loin du monde aseptisé, nous nous sentons plus libres. Quant aux populations locales, elles vivent simplement sans tout ce que nous offre la société de consommation. Elles cultivent, font du troc, s’entraident. Si un grand changement arrivait sur cette Terre, ils s’adapteraient sans difficulté en comparaison des habitants des « pays développés »…

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Catégories: Costa Rica | 8 Commentaires

4×4 REQUIRED

Bisc1LE DEBARQUEMENT – Changement de rythme car les amis nous rejoignent pour les fêtes. 4 Biscay débarquent sur la piste 04 de Quepos (en fait, il n’y en a qu’une). C’est une sensation étrange et un moment de frisson lorsque, sans le voir, nous entendons au loin le petit monomoteur en provenance de San Jose. Bisc7Direction le « Blue Banyan Inn » perdu au milieu d’une palmeraie. Le 4X4 est limite impératif et c’est à 2 à l’heure que nous rejoignons leur hôtel. L’intérêt des lieux, c’est le Parc National Manuel Antonio. Bisc2Capucins, iguanes, paresseux et plages de rêve jalonnent le parcours. L’endroit est un des plus touristiques du Costa Rica mais il fait partie des immanquables.

Bisc31LA TRAVERSEE – Il nous faut rejoindre la côte Caraïbes et deux routes sont possibles. Celle qui longe la côte Pacifique et rejoint San Jose ou celle qui passe par San Isidro et traverse les montagnes. L’option n°2 est choisie…que pena ! La route est magnifique mais dans les nuages à 2700m le VR a quelques difficultés pour avancer. Montées, descentes, montées, descentes…que malo !! La nuit tombe ainsi que la pluie et le brouillard…que todo !!! La visibilité est quasi nulle. Heureusement que Sophie me donne les directions des virages. Nous arrivons épuisés à Guapiles, proche de l’embarcadère pour Tortuguero. Mais, les 7 derniers km de piste ont été bombardés, 1h30 de galère. Le pire, nous devons reprendre le même chemin au retour.

Bisc26TORTUGUERO – De La Pavona, nous rejoignons par bateau ce petit village des Caraïbes où nous prenons une autre embarcation pour le « Tortuga Lodge & Gardens », un hôtel qui se veut 4 étoiles mais qui est incapable de prendre correctement une réservation. Bisc9

 

Une chambre de deux pour quatre c’est normal… Le ton monte crescendo. Séverine mélange anglais, espagnol et picard, le personnel de l’hôtel prend peur. On leur donne, par crainte qu’elle ne recommence, la super/méga suite qui doit faire la taille de notre ancienne maison. Bisc10La piscine domine la rivière, le bar domine la piscine, le tout sans sécurité. A la nuit tombée, nous redoublons de vigilance avec les enfants.

La découverte du parc national Tortuguero se fait en barque. Bisc28Cette forêt secondaire a retrouvé en quelques décennies tout un ecosystème qui aujourd’hui est protégé. Nous y voyons caïmans, crocodiles, volatiles en tout genre et surtout un Basilic appelé communément « Jésus Christ ». Bisc17Ce lézard qui semble tout droit sorti de « Jurassic Park » a la faculté de courir sur l’eau sur ses deux pattes arrières notamment pour fuir ses prédateurs.

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La veille du départ, nous chaussons les bottes pour un petit tour sur le grand domaine du Lodge à la recherche Bisc25des « poison frogs », ces petites grenouilles d’un cm de long. Après s’être excités sur la première, nous nous rendons compte qu’il y en a partout sur notre chemin…

Dans2NOEL AU BALCON – C’est dans une maison sur une colline de Puerto Viejo que nous passons Noël. La pluie nous oblige à contempler de la terrasse la nature et les animaux si proches de nous. Superbe. Bisc35Après avoir shooté une centaine de Toucans depuis que nous sommes au Costa Rica, il n’aura fallu qu’une seule prise à Eric pour obtenir la photo parfaite. Pour Noël, nous serons tous réunis car Tom, Nath, Victor et Thaïs sont arrivés. Dans3Un très beau cadeau que d’être tous ensemble. Mais, le temps passe vite et Eric, Séverine, Jade et Arthur sont déjà sur le retour.

Dans4PEKIN EXPRESS – Le Panama est dans le viseur car c’est à Bocas del Toro que nous avons prévu d’achever 2014 et de débuter 2015. Dans6La course est lancée, Dansette contre Dauphin, taxis et bus contre VR. Nous arrivons sur l’île de Bastimientos les premiers et constatons que la réservation des 2 chambres que Nath avait effectuée n’a pas été prise en compte. Dans10Une fois tous réunis nous nous rendons compte que le connard de propriétaire n’en a rien à faire de nous. Lorsqu’il nous trouve une « solution », nous le plantons sans scrupule. Au Tio Toms Guesthouse, un être à l’aspect reptilien nous accueille, nous l’appellerons Komodo. Les Caribéens sont nonchalants de naissance et ceux qui s’exilent dans les îles se tropicalisent. Cela donne un ensemble mou et complètement désorganisé.

Dans14Il pleut le soir de notre arrivée, Sophie glisse sur un ponton et tombe en arrière avec Lise dans les bras, laquelle échappe de peu à une mise à l’eau. Le coccyx est touché et les cris de douleurs nous font penser que ça peut être grave. La nuit est difficile mais le matin cela va un peu mieux. Nous voulons la faire cool et laisser Eva aux bons soins de Tom & Nath qui partent en balade avec les enfants. Nous les accompagnons jusqu’au sentier qui traverse l’île et, finalement faisons le parcours complet avec eux. Dans18De la boue, des descentes, des glissades, des montées, du grand n’importe quoi avec Lise sur les épaules et Sophie à 32% de ses capacités motrices. Mais, au bout du chemin, une plage digne d’une carte postale s’offre à nous. La récompense pour les enfants n’est que de courte durée car la pluie menace notre retour. Nous sommes tous fiers d’eux car, dans ses conditions difficiles, aucun ne s’est plaint.

Dans7Le lendemain, le soleil est de retour et nous partons pour 7h de tour en bateau. Dans8Snorkeling dans une eau couleur turquoise avec le nouveau masque « easybreath » offert par Tom&Nath où, j’ai été médusé de voir aussi facilement une raie ! La journée parfaite s’achève au Bubba’s house, le seul restau ouvert ce 1er janvier. Komodo n’a pu assurer le couvert deux soirs de suite, c’est trop de boulot !

Dans5PASSAGE DE DOUANE, 4 HEURES OBLIGE – Nous quittons tôt Bastimientos, tous dans la même embarcation qui rejoint Colon sur l’île principale. Nath tente par tous les moyens de trouver un hélico qui l’emmènera directement à Tortuguero (Costa Rica), alors que Tom nous assure tranquillement un retour sur le continent par bateau. Dans19A terre, la course reprend et ils sont les premiers à la frontière. Nous nous incrustons dans la file à leur niveau car une heure d’attente nous sépare. Côté Costa Rica c’est pire. Le pont à traverser à pied est rempli de touristes et de trous. Dans20Le VR nous sert de base arrière indispensable avec les enfants. Nous quittons la douane après eux car les documents de circulation du véhicule prennent du temps, l’épreuve nous échappe. Arrivés à Cahuita à l’hôtel VAZ (VASE aurait été plus approprié vu l’odeur qui s’en dégage), nous sommes surpris d’être les premiers et de constater qu’une fois de plus leur réservation n’a pas été prise en compte. Nous prenons notre dernier dîner ensemble au retau Italien qui nous a permis ne nous brancher pour recharger nos batteries. Dans12Des au revoir, des bisous, des pleurs le lendemain matin et, c’est finalement rien qu’à 4 que nous reprenons notre chemin.

Le grand regret de cet interlude est de ne pas avoir pu retrouver les Cuir car, leur parcours était à l’opposé du notre. Le titre aurait été différent et n’aurait plus voulu rien dire : 4X4X5 required ???
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Costa del Pacifico

Verde37MONTEVERDE – Rien à voir avec la côte. Perchée en haut des montagnes, la réserve biologique est presque continuellement sous la pluie. Verde10Arrivés de nuit (ça devient une habitude) et, ne trouvant pas d’emplacement ou tout du moins une surface plane, on nous dirige vers « La Colina lodge » où un terrain est réservé aux véhicules tels que le notre. DCIM100GOPROMauricio nous accueille et est surpris par la taille du VR. Impossible d’entrer et encore moins de sortir du parking boueux. Il nous offre gracieusement de nous garer devant son hôtel, de profiter des douches et de la chaleur des lieux. La cheminée est allumée, la fumée qui s’en dégage a une odeur d’encens, le froid est de retour. Verde5Le lendemain, nous faisons le tour du parc et par chance sous une brève éclaircie. Une jolie « rain forest », une vue limitée étant au dessus voire dans les nuages et quelques animaux dont la plupart se sont montrés sur le parking avant l’entrée. Le plus impressionnant à Monteverde aura été la route pour y accéder. C’est dans ces moments là que nous profitons de notre chance d’être véhiculés, de pouvoir nous arrêter pour contempler la vue qui s’offre à nous, chose impossible en bus.

Verde16DOMINICAL – Rien à voir avec le Dominical de mes souvenirs (12 ans quand même). La route principale ne longe plus la mer, l’énorme bar de surfers sur la plage n’existe plus (certainement à cause de la nouvelle loi littoral), une époque s’est tournée… Merde, je parle comme un vieux! Bon, il reste tout de même les vagues, et encore…

Verde14UVITA, PARC MARINO BALLENA – Tout à voir avec les baleines ! Le parc national a la forme de la queue du mammifère (photo google, pas pris un avion à 300$) et c’est ici qu’il privilégie sa reproduction, il n’y a pas de hasard. Verde13C’est au Tucan Hotel que nous établissons domicile car nous y rejoignons la famille Dethienne rencontrée à Tamarindo. Un dernier moment ensemble avant que nous reprenions des directions opposées. Le « Tucan » est un vrai Backpacker’s et, comme dans tout hôtel de ce type, les rencontres y sont quotidiennes. Verde11Parmi celles-ci, celle avec Charline & Sophie. Bien que piètres cuisinières, nous nous prenons d’affection pour ces parisiennes d’adoption. La cerise sur le gâteau : Charline est Nivernaise. C’est parti pour les soirées « gnagnagna de Nevers, gnagnagna à Pougues les Eaux, gnagnagna je connais la coiffeuse… ». Toujours pas un mec à l’horizon qui veut parler de rugby ou en sortir une bien graveleuse ! Malédiction. En fait, je rigole, je me sens bien entouré de filles.

Verde26LES BOULES A PAVONES – Nous prenons à bord nos premières passagères du voyage (autre que les autostoppeurs). Avec Sophie & Charline, nous prenons la direction du sud. Verde25En route, nous nous arrêtons à quelques kilomètres de Sierpe, à la Finca 6, où se trouve le musée national du Costa Rica. A croire que c’est l’unique du pays, perdu au milieu de nulle part. Le musée est davantage en extérieur. On peut y voir des sphères en pierre à l’origine inexplicable. Ce sont les seules du Costa Rica à être restées dans leur position d’origine. La circonférence de chaque boule est parfaite et pour réaliser le même travail aujourd’hui, il nous faudrait un laser.

Verde29Pavones et son spot de surf reconnu mondialement ; c’est notre objectif principal. A seulement 2 km de l’arrivée, la route est impraticable pour notre véhicule. Nous rebroussons chemin et trouvons un accès à la mer entre les plages Zancudo & Pavones. Nous sommes presque arrivés au point le plus bas de notre voyage et c’est la première fois que nous n’atteignons pas notre destination. Même les graines trouvées sur le sable se moquent de nous.

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Le camping car a des airs de dortoir mais pas seulement… Autre coïncidence, les filles sont Ostéopathes. Le VR devient pour un soir un cabinet mobile et Sophie, qui en avait besoin, bénéficie d’une double séance. Le lendemain, nous déposons nos compagnes de route au bus pour San José, le retour en France est déjà là.

verde22En revenant à Uvita, nous retrouvons la famille Keene du Michigan chez qui nous devrions passer lors de notre retour aux Etats Unis. Eva s’amuse avec sa nouvelle copine américaine mais son esprit est ailleurs car, dans 2 jours, Jade, Arthur, Séverine et Eric viennent nous rejoindre pour Noël.

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Enchanted Peninsula

Nosa1Tout commence par la lecture du blog de Bénédicte (www.benetravel.com) actuellement en voyage sur le continent Américain. A la recherche de contacts pour notre remontée au Mexique, nous tombons sur une de ses expériences de vie au Costa Rica. Nosa20Après un échange de mails, elle nous communique les coordonnées de Brenda La Tigresse à Nosara, laquelle nous accueille à bras ouverts. Une atmosphere Backpacker’s, une ambiance familiale et, le plus incroyable, un ring de boxe au milieu de “l’Enchanted Forest”. Nosa25Brenda, ancienne professionnelle de boxe, s’est installée ici il y a 14 ans après avoir cessé sa carrière sportive. Nosa19Pendant 4 jours, nous vivons dans cet endroit improbable profitant des cours de Fit Box, enfin surtout Eva qui s’est auto proclamée assistante de Brenda. Nosa29Cette femme est incroyable. Elle a commencé la boxe à 32 ans en passant rapidement professionnelle, a monté seule son business au Costa Rica et s’est formée au “stone massage” sans l’aide de personne. Après 7 mois de voyage, nous nous faisons masser pour retrouver l’énergie quelque peu égarée.

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Nosara est un spot pour riches américains. Après de nombreux articles dans des journaux tel que le “Times”, le lieu est devenu “hip” & “prohibitive”.Enchantedbeach2

 

 

 

 

Ne trouvant pas de planche de surf de notre niveau (trop élevé…), nous profitons des vagues en body board sur une plage superbe où, lors d’un coucher de soleil flamboyant, un dauphin nous fera l’honneur de nous saluer.

Nosa12Avant de partir, nous demandons à Brenda le prix des terrains autours de chez elle. Réponse : “Inabordables! Mais j’ai un ami qui vend des parcelles viabilisées à prix intéressants à côté de la propriété de Mel Gibson.” Nous prenons le contact. Etre les voisins de Mel, ça peut le faire!

Monte11Montezuma et son “Enchanted River”. Il y a 12 ans nous nous sommes rencontrés juste avant que je ne parte pour un mois au Costa Rica. En souvenir, j’avais ramené à Sophie un tas de cailloux, une chance qu’elle soit passionnée par les pierres. Monte13Mais, ce ne sont pas de simples cailloux, ils s’illuminent tels des joyaux quand ils sont au contact de l’eau. Par une route défoncée et certainement inaccessible par temps de pluie, nous avons hâte d’arriver au sud de la peninsula de Nicoya en espérant retrouver cet endroit unique que nous avions si souvent évoqué. Tels des chercheurs d’or, nous y passons des heures.

Monte4Une belle surprise nous attend sur cette plage sauvage prisée par les hippies et les maîtres Yogi à la coupe “Shogun”: un programme de nesting de tortues. Monte9L’association ASVO, avec l’aide de bénévoles, récupère et protège les oeufs jusqu’à l’éclosion. DCIM100GOPROChaque jour jusqu’à fin janvier, une cinquantaine de bébés tortues suivent leur instinct et rejoignent l’océan.

Les singes hurleurs ont laissé la place aux capucins lesquels discutent, mangent et défèquent autour du VR garé sur la plage.Monte19

 

 

 

 

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En partant de Montezuma, nous nous trompons de direction (étonnant vu qu’il n’y a qu’une route…!!!) et nous retrouvons à l’embarcadère du ferry pour Puntarenas. Le tarif est moins cher que celui que l’on nous avait annoncé et, c’est finalement par bateau que nous quittons Nicoya, cette “Enchanted Peninsula”.

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Pura Vida!

Tama34La devise du Costa Rica nous change de la “vida pourrie” que nous avons eue au Nicaragua. Après plus de 6 mois de voyage, nous avons besoin de lever le pied et l’appartement prêté par Gail arrive à point nommé. Les premiers jours, nous ne sortons même pas de la résidence. TV, blender, grand lits, piscine et douches chaudes nous ramènent à un luxe presque oublié. Le must du lieu, un wifi quotidien. Tama16Heureusement, car nous avons pu faire un skype pour les 100 ans de Mamou, la grand-mère de Sophie, l’arrière grand-mère des filles! Tama28

 

 

A la plage, c’est surfer’s paradise. Pour les débutants, les vagues sont idéales. Nous voulons nous y mettre, faire partie de la tribu et pouvoir dire : “Touche pas à ma vague!” Avec Nico, un Guadeloupéen, nous prenons nos premières leçons. Tama23Pour Eva, c’est presque une formalité, elle surf dès la première vague. Quant à nous, il faut nous y prendre à plusieurs reprises mais, à notre grand étonnement, après ¼ d’heure d’essais, c’est parti! Tama22Certes, ce ne sont que des “vaguelettes” mais nous prenons notre pied. Nous demandons à Nico s’il a un bon plan pour acheter une planche vu que notre remontée sera côté Pacifique. “Bien sûr ! Je vais surfer à Jaco et là-bas, c’est moins cher. Je pars demain et j’vous en ramène une!!!” Nous attendons toujours de ses nouvelles. Putain de surfer! Tama5Entre temps, nous retrouvons Emilie, Stéphane, Mia & Lilou que nous avions rencontrés à la frontière et qui vivent depuis 1 an à Tamarindo. Après plus de 20 ans passés à St Barth, ils ont posé leurs valises au Costa Rica pour y monter un hôtel. Tama27Le “Mikado Lodge” est encore en chantier mais sur place, nous découvrons un site prometteur. Sur 3,5ha, sept bungalows haut de gamme entourés par la forêt et surveillés par les singes, attendent patiemment le jour où les premiers visiteurs franchiront leurs portes. Tama1Eva s’est trouvé deux copines et nous, nous avons l’impression de revoir des amis de toujours. Après plusieurs apéros, petites bouffes et un super pique-nique “made in St Barth” à playa Avellana, nous nous rendons compte que cela fait près de 3 semaines que nous sommes ici. Le temps passe trop vite. Tama7

 

 

 

Il n’est pas un jour où nous n’entendons pas parler français à Tamarindo. Il faut dire qu’ils sont près de 500 à avoir quitté le pays pour s’installer ici. Au supermarché, entre les carottes et le P.Q (et oui, il n’y a pas grand chose dans les supers du coin…), Sophie entend parler la langue de Voltaire et me dit que c’est sûrement une famille qui voyage depuis longtemps. Tama13Comme d’hab’, nous sautons sur l’occasion et rencontrons Emmanuelle, Hugues et leurs trois enfants, en voyage depuis 5 mois grâce à un billet Tour du Monde. Nous sommes voisins, ils vivent près de Bruxelles. Bière à la main (on ne renie pas ses origines), nous évoquons nos périples et nos envies de changement. Tama32Encore une fois, nous nous rendons compte que nous avons beaucoup de centres d’intérêts en commun. Il n’y a pas de hasard (“7h08”, il n’y a que Hugues qui peut comprendre). Nous espérons les recroiser sur la descente de la côte pacifique avant qu’ils ne quittent le Costa pour le Brésil, leur dernière destination.

Un bon nettoyage du VR, quelques réparations et entretiens, et nous voilà prêts à reprendre la route. Enfin presque, car 3 semaines pour se reposer, c’est vraiment trop court… Tama19 Tama24 Tama14 Tama35 Tama15 Tama17 Tama25 Tama6 Tama18 Tama30 Tama31

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Nicaragua, passage à vide

Nica4Dès que nous avons pu, nous nous sommes enfuis du “Centro de Salud” de Somoto. Nous risquions davantage de contracter d’autres virus à rester sur place. Mais, en route pour Léon, ma jambe gonfle, la fièvre et les douleurs articulaires me gagnent. Je suis Chikungunyé et staphylocoqué! Nica3Aller, on va se faire une Clinique pour changer. D’ailleurs, il n’y a que ça à Léon. Et des pharmacies à chaque coin de rue, et des centaines de personnes qui se baladent avec leur pansement de prise de sang. Somoto était peut-être plus sûre.

Nica9Eva doit refaire des analyses vu que nous n’avons jamais reçu les premières. Uniquement un mail nous disant : “Rappelez-nous vite, c’est grave!” La Clinique appelle donc le “Centro de Salud” qui leur dit qu’Eva a le Chikungunya. Ah bon, mais, on le savait déjà! Ils en réfèrent de nouveau au Ministère de la Santé. Un responsable débarque et nous demande de ne pas quitter Léon avant une semaine par précaution sanitaire. Il faut dire qu’Eva et moi sommes les troisième et quatrième cas recensés dans la ville. Petit moment de gloire pour Eva, moi je ne suis qu’au pied du podium.

Nica2Pour une fois, nous ne devons pas chercher d’eau, c’est le Ministère qui s’occupe de remplir le reservoir. Au passage, ils débarquent avec leur équipe de fumigation. En plus du VR, le quartier entier est désinfecté. Autant dire que nous ne sommes pas passés inaperçus.

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Les jours se passent et se ressemblent à Léon. Nous sommes devenus des résidents à part entière et l’inscription sur les listes électorales est proche. Au secours! Heureusement qu’une douceur est venue égayer notre séjour: une boulangerie/pâtisserie française digne des grandes maisons. Merci Guillaume de nous avoir donné l’adresse lors de notre passage à Antigua. Il nous a fallu 4 jours de galères, de recherches de bon pain et d’accès internet, pour nous souvenir que nous avions eu l’adresse de “Pan y Paz”. Le pire, nous étions garés juste à côté.

Nica11Vu notre état de fatigue, nous laissons tomber les endroits que nous voulions faire au Nicaragua. Nous y passerons lors de notre retour dans 2 mois. En route pour le Costa Rica, nous nous arrêtons à San Juan del Sur, petite station balnéaire de la côte pacifique aux allures de baie de Rio avec son Christ protecteur. Nica10Surfeurs, retraités et touristes américains en escale de croisière, complètent le décor. Si seulement nous avions pu être bloqués ici plutôt que dans une ville.

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A Playa El Ostional, 25km plus au sud (…et 2 heures de route!) nous nous stationnons devant la plage où, 180.000 tortues viennent pondre chaque année. Nica1712 ans que j’attend ce moment, cette plage mythique et… la période de reproduction vient de s’achever!!!! Pas une seule tortue sur la plage , que des vaches et des cochons. C’est pas grave, car nous en avions déjà vu. Nous voulions simplement en voir 180.000 d’un coup, c’est tout.

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A la frontière du Costa Rica nous perdons encore du temps. Plus nous avançons et plus les frontières sont désorganisées. Au final, il aura fallu une heure pour quitter le Nicaragua et 3 heures pour entrer au Costa Rica. Nica21C’est de nuit que nous arrivons à Tamarindo où nous attendant Erdem et Sarah dans l’appartement de la maman de Kerri (cf. article sur le Mexique) qui est mis à notre disposition. Eva passe une dernière journée avec nos grands compagnons de voyage. Nica23Nous ne nous recroiserons plus car ils vont poursuivre leur route jusqu’à Ushuaïa alors que nous, nous remontons vers le nord. Comme lors de notre première rencontre à Palenque au Mexique, les singes hurleurs sont venus nous saluer au moment de leur départ.

Programme pour la semaine à venir: repos!

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El Salvador

Salva18Nouveau pays, nouveau passage de frontière. Possédant déjà le visa CA4 de 90 jours pour le Guatemala, le Honduras, le Nicaragua et le Salvador, ça devrait aller vite. Mais il faut établir un document pour l’entrée du véhicule et là, ça fait presque plaisir de constater que l’administration française est battue haut la main par la douane locale. Après 4 heures passées à imprimer une étiquette, la nuit est tombée et nous décidons de dormir dans la zone tampon entre le Guatemala et le Salvador. Bref, nous étions nulle part ailleurs.

Salva13Ce petit pays déchiré par une décennie de guerre civile que beaucoup préfèrent traverser en un jour, se révèle accueillant et surprenant. Le conflit avec le Honduras en 1969 a été déclenché à l’issue d’un match de foot dont les équipes étaient formées respectivement par des extrémistes de droite et de gauche. Crétins de footeux.

Salva2Notre première étape est le lac Coatepeque. L’accès est difficile, impossible de trouver une place pour camper, nous rebroussons chemin. Le lac est bordé de propriétés dont les murs d’enceinte sont protégés par des barbelés, des hélicoptères décollent fréquemment, des types aux regards bilouteux nous dévisagent… ça sent le repère de narcos.

Salva4Direction le parc national Cerro Verde qui domine le lac. Face au volcan Izalco nous trouvons place sur un immense terrain gardé par la police et l’armée. Deux précautions valent mieux qu’une. Le lendemain, avec Jérôme rencontré à Antigua, nous gravissons le volcan Santa Ana, le plus haut du Salvador. Salva7Un guide ainsi qu’un représentant de la police doivent accompagner le groupe. Ils déclarent que les enfants de moins de 12 ans ne peuvent participer car c’est trop dangereux. “Aller, s’teup! Lise sera portée et Eva a l’habitude de monter sur les terrils.” “Bon, OK.” Mais, au milieu du parcours, la pluie s’intensifie. Salva9Le policier décide d’arrêter l’ascension et de faire demi-tour. “Aller, s’teup! On y est presque… il reste 1h30 pour atteindre le sommet.” “Bon, OK.” Pas compliqués les gars ici. Nous arrivons trempés au cratère où au fond se trouve une lagune vert émeraude. Dans la descente, Eva tombe sur un rocher et se plaint de ne plus pouvoir marcher. Sophie prend Lise afin que je puisse la porter pendant la dernière heure d’effort dont une remontée interminable jusqu’au camp. A l’arrivée elle déclare : “Je peux aller jouer?” Pas besoin de prendre des cours de théâtre!

Salva16A Suchitoto, belle ville coloniale au nord de San Salvador, nous nous dirigeons vers “Los Almendros de San Lorenzo” où a priori un wifi est disponible. On nous invite à découvrir l’hôtel et nous y rencontrons Pascal, grand voyageur, et Joachim, ancien ambassadeur du Salvador à Paris, les propriétaires des lieux. Salva17“Installez-vous, baignez-vous dans la piscine et confiez-nous votre linge.” C’est sans trop de difficulté que cette fois ci c’est nous qui disons: “Bon, OK!” Encore un accueil formidable. Nous stationnons devant la maison d’en face occupée par Miguel, un Toulousain, et son épouse Sonia. Salva10Nous sommes tombés par hasard au coeur du “French district”. Ancien gendarme arrivé au Salvador pour encadrer les accords de paix sous l’égide de l’ONU en 1993, Miguel est resté.

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A Suchitoto, on ne raconte pas l’histoire de Toto qui mange des sushis, mais des Pupusas, des galettes de maïs ou de riz fourrées de viande, fromage ou crustacés. Un délice!

Salva22Avant de partir, nous demandons à Joachim et Pascal quelle pourrait être notre prochaine étape. Réponse : “Dans notre maison au bord de la plage.” “Bon, OK!” A Playa Maculis, nous retrouvons les vagues du Pacifique. Salva29

 

 

 

 

 

Au programme, hamacs, piscine et kayak, de quoi fêter dignement mes 42 ans. Carlos et Giselda qui gardent la maison prennent soin de nous mais, quand ils ressentent les symptomes du Chikungunia, c’est à notre tour de nous occuper d’eux. Pourtant, une fumigation contre les “enculés” est faite régulièrement. S’entend par “enculés”, les zancudos (moustiques), terme que mon oreille parfaite détourne à chaque fois. Salva26Nous ne devions passer que 3 jours à Maculis, et sommes finalement restés le double. D’une part, car l’endroit est agréable, et d’autre part parce que Eva semble avoir également le Chikungunia. Après 2 jours de fièvre et de délires, nous décidons de prendre la direction du Nicaragua et de consulter sur place un médecin.

Salva21Pour cela, nous devons traverser une petite partie du Honduras, lequel se révèle inhospitalier. Assaillants à la frontière, arnaqueurs, tarifs de passage de douane exorbitants, mendiants et flics raquetteurs… en seulement 2 heures! Le Honduras ne donne vraiment pas envie d’y passer plus de temps.

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Arrivés à la frontière du Nicaragua, nous sommes obligés de passer par l’inspection sanitaire et là, ça bloque. Comme Eva présente les symptômes de la Dengue ou du Chikungunia, nous devons attendre l’autorisation pour rentrer dans le pays. Encore une fois, nous sommes bloqués dans une zone tampon. Au final, après 4 heures de passage de douane, nous devons suivre une ambulance jusqu’à l’hôpital de Somoto où Eva restera en observation pendant 2 jours. Salva35Sur place, on nous oblige à réaliser une nouvelle fumigation du VR, la troisième en 7 heures! Salva37L’hôpital ne ressemble même pas à un dispensaire de campagne. C’est sale, des traces de sang jonchent le sol, gants et matériels utilisés sont laissés sur les lits et dans la chambre commune (quinzaine de lits) les parents doivent dormir par terre. Le directeur du pseudo hôpital est venu personnellement me dire de m’allonger au milieu des rampants pour laisser le lit à ma fille. Rien à faire qu’elle me réclame auprès d’elle, donc moi non plus rien à faire de ce qu’il me réclame de faire.

On va dire que cela fait partie du voyage, que cela nous permet d’apprécier davantage notre confort laissé 6 mois auparavant.

Résultat de ces 15 derniers jours: Chikungunya pour Eva, 2 sauvetages in-extremis de la noyade pour Lise, des douleurs articulaires et des hématomes douteux pour moi… Sophie s’en tire bien pour l’instant.

Salva33A bientôt les amis pour de nouvelles aventures.

 

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A GUATE, GUATE!

Guate3Depuis le Mexique, nous voyageons accompagnés. Une colonie de fourmis a pris possession du VR. Baygon et autres sprays n’y font rien. Alors, quand on nous impose de payer pour une fumigation du véhicule, on en profite. Contre les directives données, nous avançons à 2 à l’heure sous la douche en espérant exterminer l’envahisseur. Mais, comme dans toute guerre, il y a des survivants.
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10 ans après notre premier voyage ensemble, nous voici de retour au Guatemala. Nous laissons le site de Tikal de côté par crainte d’être déçus. Heureusement que nous l’avions déjà fait, il n’y a plus que deux pyramides à gravir. Les dégâts du tourisme de masse. Guate6Nous nous dirigeons vers Poptun et la “Finca Ixobel” où nous avions séjourné. Nous nous garons par hasard devant la cabane dans les arbres où nous avions dormi. Elle est restée intacte, comme dans nos souvenirs. Guate2Cette fois nous voulons profiter des lieux, visiter les grottes, faire un tour un cheval, en somme, toutes les activités de la Finca. Guate1Mais, après un plouf dans la piscine naturelle, une grimpette sur le mont dit “la Piramide” et quelques parties de ping pong, nous finirons par dire comme la première fois: “la prochaine fois”.

Guate7Par la suite, pas le choix que d’aller à Rio Dulce où nous devons deposer cartes routières et documents prêtés par Joni & Daeli rencontrés à Palenque. A Nanajuana Marina où ils ont un bateau, nous les confions à l’accueil. Mais, 20€ pour se garer le long d’un chemin boueux sans évacuation, une seule nuit suffira avant de reprendre la route. En découvrant la piscine, la vue sur le Rio et la marina, on se sent tout d’un coup en vacances. Guate8Allez, on reste un peu, surtout que le coin est un vrai repère de Français. Nous y rencontrons Manu dont Joni & Daeli nous avaient parlé ainsi que de son voilier. Son fort tirant d’eau l’oblige à n’avoir que deux sorties possibles par an lors de marées favorables. Guate14Bingo, c’est le jour J et Manu nous propose d’en faire partie. Une aide supplémentaire est au rendez-vous, la pluie. Tant mieux car le panorama est d’autant plus joli. Au moment du passage délicat face à Livingston, la profondeur tombe à 2m40 pour 2m70 de tirant d’eau. Guate23Heureusement “Ô capitaine mon capitaine” a commandé une “lancha” ou plutôt un bateau de pêche afin d’aider le voilier à progresser. Fixé en haut du mat, un cable incline “Maïtou” qui vogue vers sa deliverance après 1 an et demi de condamnation à l’eau douce. Guate18A Puerto Barrios, nous nous rendons à Amantique Bay Resort & Marina où la garantie d’une profondeur suffisante de chenal a été donnée. Mais, le Guate c’est un peu comme l’Afrique. “J’te jure, ça passe!”. Quand la profondeur tombe à 1m90, plus de doute, nous sommes au “bled”. Guate16La pauvre barque avec son moteur de tondeuse tire péniblement Maïtou vers son nouveau refuge, un hôtel 5 étoiles (j’te jure!!!). Une triste marina, du béton à perte de vue, un semblant de Disneyland à la guatémaltèque, c’est un véritable paradis pour les Américains. Nous y passons 2 jours car les grands enfants que nous sommes s’éclatent dans les toboggans de la piscine mais surtout parce que nous avons du mal à quitter Manu. Guate10Une rencontre à part des autres et qui ne peut être une parmi tant d’autres. Merci Manu pour ce que tu es et tout ce que tu partages. Bon vent sur Maïtou et à bientôt sur cette terre, en mer ou dans ton grand terrain de jeux, les airs.
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De retour à Nanajuana , nous tentons notre chance afin de trouver un bateau pour faire les San Blas au Panama. Elle viendra peut-être de la Belgique… à suivre. Pas le temps de s’éterniser ici, au prix de la nuit il vaut mieux y aller. D’autant que ça va dans les poches d’un propriétaire special. Ex-agent du Mossad, chargé de la sécurité présidentielle à une époque, blanchisseur d’argent pour occuper son temps libre, détenteur du monopole de l’impression des passeports au Guatemala, exclavagiste des temps modernes et exterminateur de chats, bref, on préfère donner notre argent à quelqu’un d’autre.
Guate27Antigua, l’ancienne capitale. Ville colorée et touristique, c’est un incontournable du pays. Nous trouvons à nous garer sur le terrain de la police où les règles sont strictes: interdit de se droguer, de picoler et …d’utiliser les WC. Guate26Nous sommes convoqués avec les autres occupants pour une réunion au sommet. N’utilisez pas les toilettes, la fosse est pleine et comme ça coute cher de la vidanger, les policiers doivent s’en charger. Ah bon, et vous la videz tous les combien??? Ca n’a jamais été fait depuis…1967! Une veritable mer(de) souterraine.
Guate32La nuit nous sommes secoués, non pas par l’annonce de ce moment historique mais par le tremblement de terre dont l’épicentre se situe au Salvador, notre destination du lendemain. 7,4 sur l’échelle de Richter et un ressenti du Mexique au Costa Rica.
Guate25Partant à la redécouverte de la ville, au detour d’une rue, nous trouvons un chocolatier. A la deco et à l’atmosphère, c’est certain c’est un Français. Franck nous fait passer un agréable moment gustatif et amical. Guate35

 

Il nous conseille d’aller manger à “La Luna de Miel”, une crêperie tenue par un Marseillais. Ricard à la main nous rencontrons Guillaume, son associé Toulousain. Eva s’exerce aux fourneaux, nous reçevons de bonnes adresses pour les pays suivants… bon ok, demain on reste. Guate33Ce sont des petits coins de France à l’étranger qui ont jalonné notre passage au Guatemala. Nous sommes déjà pressés d’y revenir pour découvrir les territoires du nord, les villages des montagnes, le lac Atilan et surtout d’évoluer au milieu de cette population, la plus agréable jusqu’ici rencontrée.

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